samedi 21 mai 2011

Les particularités de l'islam marocain

Moins romanisé et moins christianisé que les anciennes provinces romaines de l'est du Maghreb, le Maroc berbère est directement passé du paganisme à l'islam. La différence est notable avec les mondes berbères du reste de l'Afrique du Nord, surtout ceux de l'actuelle Algérie où nous avons des exemples de nombreuses apostasies et où nous savons, que, clandestin, le christianisme s'est ici ou là maintenu durant de longs siècles.

À la différence de leurs frères de l'est – Algérie et Tunisie – les Berbères marocains n'ont pas participé aux grandes insurrections anti-islamiques de Qusayla et de la Kahina. Deux expéditions ont en effet suffi pour que l'Islam y soit introduit et plus jamais remis en question. Au Maroc, les conquérants arabes ont eu l'intelligence d'apprécier à sa juste ampleur l'originalité berbère et ils n'ont pas cherché, du moins dans un premier temps, à la heurter. Ils n'ont pas changé les chefs, se contentant d'introduire la nouvelle religion et laissant les Berbères vivre à leur guise comme par le passé.

Il est en revanche fondamental de voir que pour la première fois dans l'histoire de la région, l'anarchie berbère se trouva canalisée. Ce monde fortement individualisé, séparé en de nombreuses tribus fières de leur autonomie, de vallée à vallée, va en effet, avec l'islam, connaître pour la première fois une véritable unité par la cohésion religieuse ainsi créée entre les tribus. C'est pourquoi il est possible de dire que le Maroc millénaire est bien fils de l'Islam.

Les origines de la révolte kharijite

Cependant, alors que les Berbères marocains avaient accepté l'islamisation, ils se soulevèrent avec violence quelques années plus tard contre la présence arabe mais au nom de l'Islam, et sans jamais remettre en question leur nouvelle religion.

Intégré à l'Empire omeyyade en 708, le Maroc s'en trouva séparé dès 740. Le prétexte de la rupture fut l'adoption de l'hérésie kharijite et non l'apostasie, ce qui apporte la preuve de la solidité, de la réalité de la conversion des Berbères à l'Islam.

La cause profonde de la révolte fut un sentiment de perte d'indépendance face au pouvoir des califes et de leurs représentants arabes installés au Maroc. Il est fondamental de voir que la révolte  kharijite fut, au Maroc, un soulèvement berbère dirigé contre le calife d'Orient et non contre l'Islam.

Le kharijisme trouve ses origines dans la querelle de succession ouverte en 656 par le meurtre d'Othman, le troisième calife. Deux compétiteurs s'opposèrent : Ali, gendre du Prophète et héritier « automatique » en l'absence de descendance mâle et Moaouia, cousin d'Othman. Deux prétendants secondaires furent éliminés par Ali, puis le combat décisif eut lieu. Ali avait l'avantage quand Moaouia fit fixer des exemplaires du Coran au bout des lances de ses cavaliers. 

De crainte de profaner le Livre saint, le combat cessa et deux arbitres furent désignés pour dire le droit.
Parmi les partisans d'Ali, certains refusèrent l'idée même d'arbitrage, pensant que seul Dieu était maître de juger. Ils se séparèrent de lui et furent désignés par le nom de kharijites ou dissidents. La réalité de la querelle portait sur la nature du califat. Les « dissidents » refusaient de voir la dévolution du califat se faire automatiquement dans la famille du Prophète. Pour les kharijites, le calife devait être élu par tous les musulmans sans exception. Il était l'héritier religieux et politique du Prophète ; ni sa parenté ni la puissance de son clan n'avaient à intervenir dans sa désignation.

La répression fiscale des califes de Damas

Pour cette doctrine égalitaire et « démocratique », tous les musulmans sont égaux, qu'il s'agisse des Arabes ou des convertis. Il n'était donc pas acceptable pour ces derniers que les vainqueurs arabes constituent une oligarchie dominant la masse des croyants nouvellement convertis. Pour les Omeyyades, cette hérésie était inacceptable car elle menaçait l'essence même de leur pouvoir devenu temporel et ils traquèrent les dissidents.

Le kharijisme se développa au Maroc car les Berbères y virent d'abord l'idée de l'égalité entre tous les musulmans. Des causes plus immédiates le favorisèrent et notamment les exactions commises par certains gouverneurs arabes. Le problème fut d'abord fiscal dans la mesure où les califes de Damas exigèrent que les nouveaux convertis paient l'impôt foncier ou kharaj et l'impôt personnel ou jiziya comme les non musulmans. Or, ces impôts, qui s'ajoutent aux contributions exigées par le Coran, sont la preuve du statut inférieur des vaincus non croyants. Ceux-ci ne conservent leurs biens et n'en sont pas dépossédés qu'en échange de cette taxe – notamment le kharaj –, versée au bénéfice théorique de la communauté musulmane. Pour les Berbères, qui se considèrent comme de vrais musulmans, il y a là une terrible injustice et ils ne peuvent l'accepter.

Des États kharijites se constituèrent à travers tout le Maghreb et les Arabes furent alors totalement
chassés d'Afrique du Nord. Vainqueurs, les Berbères commencèrent alors à s'entre-massacrer au
gré de coalitions fluctuantes.

Indépendance et retour à l'orthodoxie

Les califes abbassides tentèrent en vain de reconquérir l'Afrique du Nord. Seule l'Ifrîkiya – l'actuelle Tunisie – put l'être. Partout ailleurs, les petits royaumes kharijites réussirent à se maintenir, notamment à Sijilmassa, dans le sud marocain et à Tahert. En 788, le calife de Bagdad signa la paix avec Ibn Rostem, abandonnant ainsi tout l'ouest de la Berbérie. L'Occident musulman avait donc rompu avec l'Orient. Le Maroc ne sera plus jamais rattaché à l'est alors que l'Algérie et la Tunisie seront de nouveau englobées dans le moule oriental à partir de la conquête ottomane du XVIe siècle.

Au Maroc, l'Islam berbère s'est donc constitué avec une vigueur remarquable. Mais cet Islam hérétique, essentiellement populaire en raison de sa confusion avec la puissante volonté d'indépendance des Berbères, reviendra bientôt à l'orthodoxie quand il sera devenu évident que la Sunna, la loi coranique, n'était plus un moyen de pouvoir des Arabes orientaux. De plus, et le paradoxe n'est pas mince, les Berbères marocains qui avaient rejeté le pouvoir des représentants des califes orientaux vont accueillir avec empressement des Arabes de haute naissance puisqu'ils étaient apparentés à la lignée du prophète Mohammed. Ainsi en fut-il des Idrissides ou des Alaouites : c'est notamment sous la pression de ces chérifs, nom donné aux descendants du
Prophète, que l'orthodoxie reviendra peu à peu au Maroc.

La grande originalité de l'islam marocain est donc le produit d'une longue histoire. Au Maroc, le souverain est à la fois chef temporel et spirituel. Il est « Amir al Mouminine » ou Commandeur des croyants. Pour ce qui est de sa fonction spirituelle, il est entouré par un conseil national des oulémas, spécialistes des sciences religieuses.

Au Maroc, l'islam est le pilier de l'État et de la société. Cette réalité est encore renforcée par le « chérifisme » du souverain, quand il appartient à une dynastie se rattachant au Prophète Mohammed. Ce fut le cas avec les Idrissides aux VIIIe-Xe siècles et, depuis 1664, avec les Alaouites.
Bernard Lugan

lundi 16 mai 2011

Les prétentions religieuses et historiques des juifs en Palestine


Les juifs de notre époque justifient leur occupation de la Palestine par une série de prétentions religieuses et historiques. Ils prétendent qu'Allah, Exalté soit-Il, leur a promis cette terre et affirment leur attachement historique à la Palestine étant donné qu'ils l'ont gouvernée pendant une certaine période. De même, les juifs justifient leur occupation de la Palestine par leur présence sur son sol, leur attachement moral et spirituel à cette terre qui a un caractère sacré pour eux.
Nous pensons que les Juifs ont leur liberté religieuse. Personne n'a le droit de les contraindre à changer leurs croyances. Cependant, eux aussi, ils n'ont pas le droit de contraindre les autres à changer les leurs, pas plus qu’ils n'ont pas le droit d'expulser un peuple hors de chez lui, d'usurper sa terre, ses biens, ses lieux saints sous des prétextes religieux.
Les Musulmans pensent que les Juifs n'ont aucun droit sur cette terre. Du point de vue religieux, cette terre a été donnée aux Fils d'Israël lorsqu'ils ont brandi l'étendard du monothéisme et l'ont suivi avec rectitude sous la direction des prophètes et des personnes pieuses parmi eux. Mais les juifs ont dévié, falsifié leurs livres et tué leurs prophètes. Ils ont répandu la corruption, perdant ainsi toute légitimité de s’installer sur cette terre.
Les Musulmans ont la foi qu'ils sont les véritables héritiers de l'étendard du monothéisme pure et qu'ils sont le prolongement unique et véritable de la communauté du Tawhiid (monothéisme) et de la Da’wa (prédication) des prophètes, Alaihim Assalam. La Da'wa de l'Islam est un prolongement et la continuité des Da’was d’Ibrahim (Abraham) d'Is-haq (Isaac), Ya’coub (Jacob), Ismaël, Moussa (Moïse), Daoud (David), Solaymaane (Salomon) et ‘Issa (Jésus), Alaihim Assalam. Les Musulmans sont les plus dignes de cet héritage après que les autres eurent dévié du droit chemin.
Il ne s'agit pas d'une question de race ni de nationalisme mais la question est en rapport avec l’adoption de la méthode d'Allah, Exalté soit-Il. Nous les Musulmans croyons que le crédit des prophètes est notre crédit, que leur expérience est la nôtre et que leur histoire est la nôtre. La légitimité qu'Allah, Exalté soit-Il, a donnée aux prophètes et à leurs partisans pour gouverner la terre sainte est la preuve de notre légitimité et de notre droit sur cette terre. Allah, Exalté soit-Il, dit (sens du verset) :
·        « Abraham n’était ni Juif ni Chrétien. Il était entièrement soumis à Allah (Musulman). Et il n’était point du nombre des Associateurs.»(Coran 3/67)
·        « Et c’est ce qu’Abraham recommanda à ses fils, de même que Jacob: «Ô mes fils, certes Allah vous a choisi la religion: ne mourez point, donc, autrement qu’en Soumis!» (à Allah)». (Coran 2/132)
·        « [Et rappelle-toi] quand ton Seigneur eut éprouvé Abraham par certains commandements, et qu’il les eut accomplis, le Seigneur lui dit: «Je vais faire de toi un exemple à suivre pour les gens». - «Et parmi ma descendance?» demanda-t-il. - «Mon engagement, dit Allah, ne s’applique pas aux injustes». (Coran 2/124)  
 C’est ainsi qu’Allah, Exalté soit-Il, a informé Ibrahim, ‘, que le leadership et l’imamat ne sont pas octroyés aux injustes parmi ses descendants car ces premiers sont étroitement liés à l’adoption stricte de la méthode divine. Et si ce droit avait été attaché à la filiation et la reproduction, les enfants d’Israël n’auraient pas dû le monopoliser et Ismaël, ‘, aurait eu droit à cette promesse faite à Ibrahim (Abraham),  ; et par conséquent, les Arabes, issus d’Ismaël (le grand père des Arabes ‘Adnaaniens), y compris la tribu de Qorayche et notre Messager, Mohammad, Salla Allahou `Alaihi wa Sallam, y auraient eu droit.
Du point de vue historique nous constatons que les Fils d'Israël gouvernèrent la Palestine durant une très courte période, soit 4 siècles environ et que leur pouvoir ne s'étendait qu'à des parties de ce territoire et non au territoire entier. Quant au pouvoir islamique, il dura 12 siècles (636-1917) sauf durant une très courte période, en raison des croisades. Si la grande majorité des juifs quittèrent la Palestine et perdirent tout lien avec ce territoire 18 siècles durant (de 135 Après Jésus- Christ et jusqu'au 20ème siècle), les habitants d'origine de la Palestine ne quittèrent jamais leur pays durant les 4500 dernières années jusqu'à ce que beaucoup d'entre eux fussent expulsés par force par les bandes juives en 1948. Ils continuent à lutter jusqu'à maintenant pour récupérer leurs terres et ils ne veulent pas y renoncer.
Notons aussi que selon certains chercheurs et savants juifs dont à leur tête Arthur Koestler, auteur de The Thirteenth Tribe : The Khazar Empire and its Heritage, plus de 80% des Juifs d'aujourd'hui, ne descendent pas des Fils d'Israël et ne possèdent aucune filiation ou lien historique avec la Palestine. En effet, la majorité des Juifs contemporains descendent des Khazars dont la filiation remonte à des tribus turco-tatars installées dans le nord du Caucase (sud de la Russie). Ces tribus se sont judaïsées au 8ème siècle sous la houlette de leur roi Bolan en 740 Après J.C. Lorsque le règne de leur roi a décliné, ils se sont dispersés en Russie et à l'Est de l'Europe. Ils sont connus aujourd'hui sous le nom des Juifs Ashkénazes. S'ils considèrent qu'ils possèdent le droit de retour,  ils n'ont qu'à retourner dans leur terre d'origine à savoir le sud de la Russie !

Source: islamweb

Finance Islamique

Napoléon Bonaparte et l'Islam


Ce petit paragraphe a sa place dans cette étude consacrée à l’Islam et au Christianisme, et surtout dans cette phase de sa conclusion, malgré votre étonnement. Vous allez vite comprendre pourquoi.
Lorsque j'étais jeune, à l'école, cela m'aurait intéressé de savoir les vues de l'Empereur de France sur l'Islam.
Il aurait été intéressant de savoir qu'il a pris le temps, plusieurs fois, pendant sa campagne d'Egypte et surtout lors de son séjour final à Ste Hélène, d'écrire et de faire écrire ses vues sur la religion de l'Islam. Je signale que cette persistance de l'Islam chez Napoléon dans ces derniers jours, ruinent totalement l'hypothèse du mensonge politique ou stratégique en Egypte, comme avancée par certains historiens, pour justifier ses vues pro-islamiques. Il faut se rendre à cette évidence.
Mais cela, je ne l'ai jamais appris à l'école, et on ne trouve guère encore trace de ses vues, à prix exorbitants, chez quelques antiquaires spécialisés. J'ai eu cette chance. Je vous les livre, ci-dessous.
L'Empereur Napoléon Bonaparte, ayant une écriture illisible, faisait écrire par ses derniers amis et généraux son “journal intime”... Et dans celui-ci il a enregistré son évaluation du Judaïsme, du Christianisme et de l'Islam.
Il dit en substance :
-Moïse () a reçu de Dieu, un message pour guider les hébreux sur le droit chemin. Mais conséquemment, ces derniers ont gardé pour eux-seuls les merveilleux enseignements de Moïse (). Ils ont détourné ce message pour le confiner à “une race d'élus de Dieu”, au lieu d'en faire profiter le monde.
-Puis vint Jésus (), dit-il. Jésus () a souligné une belle vérité sur Dieu. Il a dit que Dieu est Unique et que vous devez l'aimer de tout votre cœur, et aimer votre voisin comme vous même.

Mais, dit Napoléon, après la mort de Jésus (), un groupe de politiciens, de Rome, a vu dans cette religion, une possibilité de contrôler une masse importante de gens. Ils ont donc élevé Jésus () au rang de Dieu, et partie de Dieu Lui-même. Ils ont ensuite donné à Dieu des partenaires. Ils étaient maintenant trois en un.
Napoléon a dit : c'est de l'idolâtrie.
-Puis enfin, l'Empereur Bonaparte a enregistré ceci: à un certain moment de l'histoire, apparut un homme appelé “Mohamed” (Mohammad –Paix et bénédictions sur lui). Et cet homme a dit la même chose que Moïse (), Jésus (), et tous les autres prophètes: il n'y a qu'Un Dieu. C'était le message de l'Islam.
L'Empereur Napoléon Bonaparte a dit: “l'Islam est la vraie religion”. Et il a ajouté que plus les gens liront et deviendront intelligent, plus ils se familiariseront avec la logique et le raisonnement. Ils abandonneront les idoles, ou les rituels qui supportent le polythéisme, et ils reconnaîtront qu'il n'y a qu'Un Dieu. Et par conséquent, j'espère que le moment ne tardera pas où l'Islam prédominera le monde, car ..... Il prédominera le monde.
Ainsi a parlé l'Empereur Napoléon Bonaparte.
Réf. succinctes: -Correspondance de Napoléon 1er: tome V, p518
Correspondance de Napoléon1er: pièce N°3148
Journal inédit de Sainte Hélène, de 1815 à 1818 (Gal Baron Gourgaud)
Références complémentaires : voir bibliographie à la fin
Ce sont là des sources précises, vérifiables, sur l'évaluation de l'Islam par Napoléon Bonaparte, Empereur de France.
Ses prévisions se déroulent, aujourd'hui, sous nos yeux. Voilà pourquoi cela nous intéresse, ici.
En annexe, je précise que dans “Correspondance de Napoléon 1er”, tome V, p 518“Correspondance et Mémoire sur l'administration intérieure 1798-1799”, la pièce n°4287 du 17 Juillet 1799, Napoléon Bonaparte prononce aussi officiellement sa déclaration de foi à l'Islam. Et la même information figure aussi dans un autre ouvrage (Nakoula): sa profession de foi en arabe (j'ai le photostat), traduite et publiée par M. Desgranges aîné,secrétaire-interprète officiel, et imprimé en 1839 à l'Imprimerie Royale – p 130 et 131.
Dieu possède les secrets de l'âme, dit le Coran. Bonaparte devait être considéré comme musulman, puisqu'il l'a dit et écrit !

De ces archives nationales historiques-là de la Guerre, on n'en fera jamais la une des journaux! Si ce n'est ici, dans ce livre, vous aurez peu de chance de relire cela. Mes références sont toutes vérifiables et officielles pourtant!

Extrait du livre de M. A. Alibhaye : Islam et Christianisme: Logique de rapprochement. Ramadhan 1416(1996) 1er édition


dimanche 15 mai 2011

Ahmed Deedat et Jimmy Swaggart - Est-ce que la Bible est la parole de Dieu?

le vrai message de l'islam


Le vrai message de l'islam par la_tuniso-franco-irlandez

le prophète sidna Mohammad dans le Torah et l'Evangile


Au nom d’Allah, l’infiniment Miséricordieux, le Très Miséricordieux,
Louange à Dieu seul, et que son salut et la bénédiction soient sur le dernier des prophètes… Ce qui distingue les musulmans des autres est qu’ils croient en tous les prophètes et les messagers que Dieu envoya : le premier fut Adam et le dernier fut Muhammad et entre eux, on peut citer Noé, Abraham, Moïse et Jésus (que la paix de Dieu soit sur eux). L’Islam prescrit de croire en tous ces messagers, mais aussi d’authentifier leur message, de les aimer et de croire fermement que leur mérite est supérieur à toutes autres créatures. L’Islam déclare également que démentir un seul messager revient à mécroire en tous les prophètes. Le musulman qui croit en Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) et mécroit en Jésus (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui), est considéré comme mécréant au vu de l’Islam. Cela, même s’il croit en Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui), car il a mécru en un des prophètes de Dieu. Cette règle est valable pour celui qui mécroit en Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui), alors qu’il croit en d’autres prophètes. Le Coran mentionne que les caractéristiques et les œuvres du prophète Muhammad furent citées dans la Thora et la Bible. Dieu dit :

Ceux qui suivent le Messager, le Prophète illettré qu’ils trouvent mentionné chez eux dans la Thora et l’Évangile. Il leur ordonne le bien, leur défend le mal, leur rend licites les bonnes choses, leur interdit les mauvaises, et les libère de la charge et des carcans qui pesaient sur eux. Ceux qui croient en lui, l’honorent, lui portent secours et suivent la lumière descendue avec lui, ceux-là sont les gagnants.)[1][1]

Le Coran relate l’histoire d’Abraham (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) invoquant son Seigneur d’envoyer un prophète qui s’avéra être Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) : (Seigneur ! Envoie-leur un messager pris parmi eux, afin qu’il leur récite tes versets, leur enseigne le Livre et la Sagesse, et les purifie. Tu es certes le Puissant, le Sage ! » )[1][2]

Le Coran mentionne également Jésus (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) lorsqu’il annonça la venue du prophète Muhammad r : (Et quand Jésus fils de Marie dit : « Ô Enfants d’Israël ! Je suis vraiment l’envoyé de Dieu vers vous, confirmant ce qui est venu avant moi dans la Thora, et pour annoncer un Messager après moi, dont le nom sera "Ahmad". »)

Le prophète Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) confirma ces faits en disant : « Je suis auprès de Dieu, le dernier des prophètes[1][3] alors qu’Adam était encore étendu sur la terre et je vais vous informer comment se déroulèrent les prémices de ma prophétie : Je suis le résultat de l’invocation de mon père Abraham, je suis également l’annonce de Jésus et la vision de ma mère (le jour où je suis né, lorsqu’elle vit une lumière éclairant les palais de la grande Syrie (le Chêm)). »

Ceci ne fut pas restreint à Abraham et Jésus (sur eux la paix), mais Dieu prit l’engagement de l’ensemble des prophètes de croire en l’ultime prophétie de Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) et de lui accorder victoire. Dieu dit :

(Et lorsque Dieu prit cet engagement des prophètes : « Chaque fois que je vous accorderai un Livre et de la Sagesse, et qu’ensuite un messager viendra confirmer ce qui est avec vous, vous devrez croire en lui et lui porter secours. » Dieu leur demanda : « Consentez-vous et acceptez-vous mon pacte à cette condition ? » Ils dirent : « Nous consentons », Dieu dit : « Soyez-en donc témoins, et me voici, avec vous, parmi les témoins.)

D’après ‘Atâ Ibn Yassâr qui rapporte : « J’ai rencontré ‘Amr Ibn Al-‘Âss (qu’Allah l’agrée) et je lui demandai : Informe-moi de la description faite du messager de Dieu (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) dans la Thora. » Il dit : « Oui, je suis d’accord pour te répondre. Je jure par Dieu qu’il est décrit dans la Thora par des caractéristiques mentionnées dans le Coran :

 (Ô Prophète ! Nous t’avons envoyé comme témoin, annonciateur et avertisseur)[1][6], tu protégeras le peuple illettré (les Arabes), tu es mon serviteur et mon messager, je t’ai nommé Al-Moutawakkil (celui qui place sa confiance en Dieu), tu n’es point une personne rude au cœur dur, tu ne cries pas dans les marchés, tu ne rends pas un mal par un autre, mais au contraire tu pardonnes et excuses. Son âme ne remontera vers Dieu que lorsqu’il redressera par son biais la communauté tordue, pour qu’enfin elle prononce : Il n’y a point de divinité digne d’être adorée si ce n’est Dieu (Lâ Ilâha Illal-lâh) ; par sa cause, Dieu rendra clairvoyant des yeux auparavant aveugles, rendra discernant, des oreilles auparavant sourdes et ouvrira des cœurs auparavant scellés. »

Les juifs et les chrétiens ne croient pas en Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui). Cependant, les juifs ne croient pas également en Jésus (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui), mais tous sont d’accord pour dire : « Muhammad n’est point mentionné dans la Thora et la Bible et s’il était un prophète digne de ce nom, il aurait été mentionné dans ces deux livres. »

Les chrétiens disent : « Il n’y a pas de prophète après Jésus (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui). Toutefois, nous devons nous poser une question primordiale : « Jésus, a-t-il vraiment dit cela ? Y a-t-il dans la Bible un seul extrait déclarant que Jésus (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) est le dernier des prophètes ? Nous, nous répondons, sans le moindre doute, qu’il n’y a pas d’extrait indiquant cela.

Nous pouvons aussi nous demander, si la véracité d’une prophétie doit respecter la condition suivante : tout prophète doit-il être mentionné dans les livres sacrés qui l’ont précédé ? Nous répondons à cette condition qu’elle n’est pas obligatoire et la preuve à cela est que Moïse (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) ne fut en aucun cas mentionné dans les livres sacrés qui l’ont précédé.

Supposons, donc, que le prophète Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) fut un imposteur doublé d’un menteur – loin de lui cette infâme description – pourquoi alors les gens croient-ils encore aujourd'hui à l’authenticité de son message ? Pour quelle raison, ceux qui embrassent la religion de ce prophète ne cessent d’augmenter jour après jour jusqu’à ce que leur nombre ait atteint aujourd’hui plus d’un milliard trois cents millions, répartis dans la plupart des régions du monde ?

Pour quelle raison de nombreux chrétiens, connus pour leur intelligence et leur raison, embrassent-ils l’Islam ? Pourquoi tant de travailleurs, de médecins, de musiciens, d’artistes, de politiciens, de sportifs et même des prêtres et des religieux, non par dizaines ou centaines, mais bien par milliers, embrassent-ils tous cette religion ? Leur nombre est devenu tellement important que les responsables politiques commencent à mettre en garde contre l’avancée accrue de l’Islam en Europe et aux États-Unis et font tout pour l’enrayer. Est-ce que l’ensemble de ces nouveaux musulmans a embrassé l’Islam en s’attachant aveuglément à des chimères ou à une imposture ou bien ont-ils trouvé dans l’Islam la paix et la sérénité de l’esprit et vu en le prophète (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) le parfait modèle humain ? C’est en effet, lui le dernier des prophètes (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) et le messager tant attendu en qui nous devons croire. Nous devons suivre son exemple et appliquer ses enseignements.

L'annonce du prophète Muhammad dans les Écritures sacrées

Dire que le prophète Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) n’est pas mentionné dans la Thora et l’Évangile, revient à proférer un mensonge évident. Manifestement, ces propos malhonnêtes ont été perpétués de sorte à dissimuler la vérité et l’étouffer dans le simple but de tromper. Les religieux juifs et chrétiens ont intentionnellement camouflé la mention du prophète Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) dans leurs Écritures saintes. Parfois, ils ajoutent ou retirent des phrases, mais peuvent aussi faire preuve de falsification de textes entiers ou souvent optent pour une explication incongrue du texte, très loin de la réelle interprétation. Dieu dit à leur propos :

(Ils détournent les paroles de leur sens et oublient une partie de ce qui leur a été rappelé.)

Et Dieu dit également :
( Ô gens du Livre ! Pourquoi dissimulez-vous la vérité derrière le mensonge et cachez la vérité alors que vous savez ? )

L’extrême divergence entre les quatre Évangiles prouve, sans le moindre doute, à ceux qui sont ancrés dans la science, que les textes ont été falsifiés, manipulés à outrance, en y rajoutant des paragraphes et en y supprimant d’autres. Pour ceux qui n’en sont pas encore convaincus, nous leur disons : comment alors expliquer le fait que l’Évangile décrive en détail l’histoire de la crucifixion de Jésus, ce qui lui est advenu, ce qu’il a pu endurer durant ce jour-ci et ce jour-là puis le récit de sa résurrection après trois jours, etc. ; autant d’étranges passages qui ne peuvent être admis par l’homme doué de raison comme étant la parole de Dieu. 

Tout ce que l’on peut en déduire est que ces récits sont, à moindre mal, les paroles des disciples de Jésus (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui), que les religieux chrétiens introduisirent avec les Écritures saintes et nommèrent l’ensemble « Évangile ».

C’est pour cette raison que les Évangiles sont au nombre de quatre [1][10] et divergent énormément entre elles. Les savants chrétiens reconnaissent que les Évangiles furent écrits par quatre différentes personnes : l’Évangile selon Matthieu aurait été rédigé par Matthieu, la neuvième année après l’élévation au ciel de Jésus. 

Il fut écrit en hébreu. Quant à l’Évangile selon Marc, il fut rédigé par Marc, élève de Paul[1][12] puis Pierre, vingt-trois ans après l’élévation au ciel de Jésus. Il fut écrit en langue grecque. Quant à l’Évangile selon Jean, il aurait été rédigé par Jean, soixante-trois années après l’élévation au ciel de Jésus. [1][13] Il fut écrit en langue grecque également. Enfin, l’Évangile selon Luc fut rédigé par Luc, médecin en Anatolie et élève de Paul. Il fut écrit après celui de Marc.

Il est donc logiquement impossible que la mention de celui qui se prétendra dernier des prophètes et qui sera suivi par des milliards de personnes soit omise dans les Écritures saintes. Ceci est encore plus probant, lorsque l’on sait que les Écritures saintes se sont énormément attardées dans la description de choses secondaires en comparaison.

Comment peut-on alors concevoir qu’on n’y mentionne pas, au minimum, le nom de ce prophète ou quelques-unes de ses caractéristiques ?! Comment Moïse et Jésus n’ont-ils pas mis en garde contre Muhammad (que les juifs et les chrétiens prétendent être un imposteur) sachant que son message bouleversa la face du monde et envahit toutes ses contrées ?! Comment peut-on croire en la non-altération de ces Livres célestes successifs alors qu’ils ont omis de nous prévenir de l’arrivée de ce prophète ?! Comment peut-on en la non-altération de ces Livres célestes successifs après qu’ils aient négligé cette phase importante et jamais observée de l’histoire mondiale ?!

Malgré toutes les tentatives des religieux juifs et chrétiens pour supprimer de la Thora et de l’Évangile tout ce qui peut être un indice de la venue du prophète Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui), ils ne réussirent pas [à tout effacer] tellement sont nombreuses les annonces de son arrivée. Par contre, ils se réfugièrent derrière un autre procédé : « l’interprétation erronée et falsifiée des textes». Ils imposent, encore de nos jours, au lecteur crédule une explication purement et simplement inconcevable n’ayant pour but que la déformation du sens réel des Ecritures. 

Les annonces prophétiques qui vont suivre sont tirées des Écritures bibliques. Elles prouvent l’authenticité de la prophétie de Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) par qui la prophétie fut parachevée. Nous ne citerons que quelques-unes des nombreuses annonces faites à ce sujet par Moïse et Jésus (sur eux la paix) 

Les annonces de la prophétie de Muhammad dans l’Ancien Testament (la Thora)

1)     On trouve dans le Deutéronome : « Moïse dit aux enfants d’Israël : N’obéissez pas aux devins […], car le Seigneur vous suscitera un prophète comme moi de parmi vos frères. Obéissez donc à ce prophète. »
2)     On trouve également dans Deutéronome (18 : 18) : « Je leur susciterai au sein de leurs frères un Prophète comme toi [Moïse], Je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que Je lui commanderai. »
 Le prophète en question ne correspond pas à Jésus (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui), car il est dit « au sein de leurs frères » et les frères des enfants d’Israël sont les enfants d’Ismaël. Aucun prophète ne fut envoyé parmi les enfants d’Ismaël si ce n’est Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui).

Nous pouvons remarquer qu’aucun prophète ne ressemble vraiment à Moïse (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) si ce n’est Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui). En effet, les deux se distinguent par un message qui leur est propre. Ils ont tous les deux été décrits comme étant puissants et courageux. On leur a ordonné à tous les deux de combattre leurs adversaires. En somme, cette prophétie ne peut être la description de Jésus (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui), car il n’a pas été envoyé avec un message qui lui est propre, mais son message fut seulement le complément du message de Moïse (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui).

 De la même façon, Jésus (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) n’est pas un frère des enfants d’Israël et ses caractéristiques n’étaient pas semblables à celles de Moïse comme le sont, au contraire, celles du prophète Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui).

3)     On trouve dans la Genèse (21 : 13) : « Mais le fils de la servante (Ismaël), Je le ferai aussi devenir une grande nation, car il est ta postérité » Comme Isaac a été béni dans le même livre (la Genèse), Ismaël est lui aussi spécifiquement béni et donc inclus dans la promesse de Dieu.
4)     Également dans la Genèse, on trouve (16 : 11-12) : « L'Ange de l'Éternel dit à Hajar, mère d’Ismaël : Voici, tu es enceinte, et tu enfanteras un fils, à qui tu donneras le nom d'Ismaël ; car l’Éternel t'a entendue dans ton affliction. Ton fils sera craint par les gens, il fera mainmise sur tout et tous tendront les mains vers lui par humilité […] »
5)     On trouve aussi dans la Genèse (16 : 10) : « L'ange de l'Éternel dit à Hajar : Je multiplierai ta postérité, et elle sera si nombreuse qu'on ne pourra la compter. »
6)     Et dans la Genèse (17 : 20) : « À l'égard d'Ismaël, je t'ai exaucé. Voilà, je le bénirai, je le rendrai fécond, et je le multiplierai à l'infini ; il engendrera douze princes, et je ferai de lui une grande nation. »
7)     Et dans la Genèse (21 : 18): « Lève-toi, prends l'enfant [Ismaël], saisis-le de ta main ; car je ferai de lui une grande nation. »
Ainsi, la seule communauté qui descend d’Ismaël (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) est celle de Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui). Et lorsqu’il dit : « Ton fils sera craint par les gens, il fera mainmise sur tout et tous tendront les mains vers lui par humilité… » ; cela ne concerne pas Ismaël, puisque la puissance à son époque appartenait à son frère Isaac, et la prophétie et la royauté se trouvaient chez les enfants d’Israël. Donc, cette annonce concerne, sans le moindre doute, Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) qui descend d’Ismaël.
Ceci nous rappelle le hadith où le prophète (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) dit : « La victoire m’a été donnée grâce à la peur que je provoque chez l’ennemi à une distance d’un mois. »[1][15] Cela signifie que les adversaires du prophète (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) prenaient peur bien avant (de la durée d’un mois de marche) que le combat ne débute. De plus, ce prophète (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) réussit à soumettre toutes les communautés, il a dominé tous les souverains et toutes les mains se sont vues dirigées vers lui…
8)     On trouve dans le Deutéronome (33 : 2) : « Le Seigneur se manifesta du Sinaï, pour eux il s’est levé à l’horizon du côté de Séïr (Sâ’îr), il a resplendi depuis le mont de Parân.» Ces manifestations du Seigneur font référence aux trois prophéties : celle de Moïse, de Jésus et de Muhammad (que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur eux). La manifestation de Dieu au mont Sinaï fait référence à l’endroit où la révélation fut donnée à Moïse (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui). Cet événement est unanimement reconnu chez les juifs, chrétiens et musulmans. Sa manifestation de l’endroit de Séïr fait référence à l’endroit où la révélation et les Évangiles furent donnés à Jésus (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui). Jésus (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) est originaire de la même région qu’Abraham (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) qui avoisine la ville de Bethléem où se trouve la montagne Séïr (proche des monts Liban). Quant à sa manifestation au mont de Pâran, cela fait référence à la descente de la révélation et du Coran sur Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui). En effet, les juifs, chrétiens et musulmans sont unanimes sur le fait que les monts de Pâran sont les monts de La Mecque.
On trouve dans la Genèse (21 : 21) le récit d’Ismaël, où est mentionnée sa terre d’habitation qui n’est autre que Pâran. Le Coran vient confirmer cette prophétie. Dieu dit :

(Par le figuier et l’olivier ! Par le mont Sinaï ! Et par cette cité sûre !)
Dieu évoque les endroits où vécurent ces trois prophètes et le lieu où la révélation leur fut révélée. Lorsque Dieu parle de « Par le figuier et l’olivier ! », cela fait référence à l’endroit où ces deux arbres poussent, qui n’est autre que la terre sacrée, où Jésus (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) fut promu prophète. Et « Par le mont Sinaï ! », fait référence à la montagne où Dieu parla à Moïse (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) et où il fut promu prophète. Et « Et par cette cité sûre ! », cela fait référence à la Mecque où Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) fut promu prophète.
9)     On trouve dans Ésaïe (29 : 12) : « Ou comme un livre que l'on donne à un homme qui ne sait pas lire, en disant : ‘Lis donc cela !’. Et qui répond : ‘Je ne sais pas lire’. » Qui d’autre ne sait ni lire et ni écrire si ce n’est Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui). Dieu dit dans le Coran :
(Ceux qui suivent le Messager, le Prophète illettré qu’ils trouvent mentionné chez eux dans la Thora et l’Évangile.)[1][16]
Les annonces de la prophétie de Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) sont très nombreuses dans la Thora ; il serait difficile de tout mentionner et ce n’est pas le but de cette recherche, car l’objectif premier est d’inciter les gens à rechercher eux-mêmes la vérité. Cette simple allusion suffira à l’homme libre.

Les annonces de la prophétie de Muhammad dans le Nouveau Testament (les Évangiles)
Les annonces de la prophétie de Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) sont nombreuses également dans le Nouveau Testament (les Évangiles) :

10) On trouve dans l’Évangile selon Jean (14 : 30) : « Je ne vous parlerai plus longtemps, car le meneur de ce monde viendra… » Qui est le meneur du monde qui vint après Jésus (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) si ce n’est Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) ? Dieu a parachevé par lui la prophétie et lui donna la plus complète des législations qui convient pour tous les temps et tous les lieux.
11) On trouve dans le même Évangile (8 : 13) : « C’est votre avantage que je m’en aille ; en effet, si je ne pars pas, le Paraclet ne viendra pas à vous : si, au contraire, je pars, je vous l’enverrai. »
12) Et dans (Jean 16 : 13) : « […] car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu... » Cette dernière description n’est autre que celle du prophète Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui), car c’est bien lui qui ne parle pas de son propre chef, comme il est mentionné dans le Coran : (Et il ne prononce rien sous l’effet de la passion ; ce n’est qu’une révélation qui lui est faite.)[1][17]
Par contre, le terme « le paraclet » – qui peut s’écrire aussi « paraklêtos » – signifie le consolateur ou celui qui est appelé au secours ou l’avocat. Mais le mot en latin peut aussi s’écrire de plusieurs façons. Il peut aussi avoir le sens de celui qui est loué, le plus loué, la louange ou celui qui loue énormément. Ceci est la signification du mot « Muhammad » en arabe : celui qui est loué ou encore l’autre prénom du prophète (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) qui est « Ahmad », qui signifie le plus loué.
Quelle que soit la signification du mot « paraclet », nous pouvons conclure que Jésus a laissé derrière lui une œuvre inachevée et que quelqu'un allait venir pour compléter sa mission. Par ailleurs, les religieux chrétiens cherchent à ne pas divulguer l’autre sens de paraclet en prononçant ce mot de la deuxième façon, car il deviendrait clair à tout le monde qu’il s’agit de Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui). Les religieux jouent sur cette ambiguïté, car le mot original qui fut traduit n’est plus connu ! Ils traduisirent donc « paraclet » par « consolateur » pour que ce mot ait le sens du « Saint-Esprit ».
 Mais, ce qui est étrange est de voir le mot « Saint-Esprit » utilisé mot pour mot dans d’innombrables versets des quatre Évangiles. Si « paraclet » signifiait réellement « Saint-Esprit », les quatre rapporteurs des Évangiles se seraient empressés de le mentionner ad litteram !
Le Saint Coran mentionne dans la sourate le Rang, v.6, que Jésus a explicitement mentionné le nom Ahmad : (Et quand Jésus fils de Marie dit : « Ô Enfants d’Israël ! Je suis vraiment envoyé de Dieu vers vous, confirmant ce qui est venu avant moi dans la Thora, et pour annoncer un Messager après moi, dont le nom sera "Ahmad". Puis, lorsque celui-ci vint à eux avec des preuves claires, ils dirent : "C’est une magie évidente." »)
Ahmad est le second nom du Prophète Muhammad et qui veut dire littéralement celui qui est le plus loué, le même sens que le « paraclet ». Cependant, examinons tout de même, dans le contexte de la Bible, si ce consolateur convient au personnage du Prophète Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui)[1][18] ou pas :

a. Jean (8 : 13) : « Un autre consolateur. » Donc, plusieurs consolateurs étaient déjà venus et il y en avait un qui devait encore venir. Ainsi, cette annonce ne convient plus au « Saint-Esprit ».
b. Jean : « Afin qu'il demeure éternellement avec vous ». Étant donné que le besoin pour un autre de venir après lui n'existait plus et qu'il serait le dernier de tous les prophètes. En effet, l’enseignement du prophète Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) demeure pour toujours et reste intact : le Coran et tous ses enseignements demeurent comme ils l'étaient il y a 1400 ans.
c. Jean (16 : 8) : « Il convaincra le monde en ce qui concerne le péché » : Tous les autres Prophètes, y compris Abraham, Moïse, David et Salomon corrigeaient leurs voisins et leur peuple pour leurs péchés, mais pas le monde comme l'a fait Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui). Il n'extirpa pas seulement l'idolâtrie de l'Arabie en l'espace de 23 ans, mais envoya aussi des émissaires à Héraclius, aux souverains des empires de Perse (Chosroês) et de Rome, au Négus, le roi d'Éthiopie, et à Mouqawqis, le gouverneur d'Égypte. Il réprimandait les chrétiens pour avoir divisé l'unité de Dieu en trinité, et pour avoir élevé Jésus au rang de fils de Dieu et ensuite de Dieu lui-même. C'est lui qui condamna les juifs et les chrétiens pour avoir corrompu leurs Écritures, et c'est lui qui a blanchi tous les Prophètes des imputations d'adultère, inceste, viol et idolâtrie.
c. Jean (16 : 13) : « Car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu » Le Saint Coran est la parole de Dieu. Il n'y a pas un seul mot du Prophète Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) ni de ses compagnons qui y a été inclus. L'ange Gabriel le lui récita, le Prophète le mémorisa, et les paroles furent notées par ceux qui étaient chargés d’écrire les versets du Coran. Les propres paroles du Prophète Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) et ses enseignements furent enregistrés dans les Hadith ou traditions. Comparez avec le Deutéronome (18 : 18) : « [...] je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai.»
Ceci correspond avec la sourate l'Étoile (versets 2-4) : (Et il ne prononce rien sous l’effet de la passion ; ce n’est qu’une révélation qui lui est faite.)
d. Jean (16 : 13) : « et il vous annoncera les choses à venir. » Toutes les prophéties du prophète Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) se réalisent. Le prophète (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) annonça nombre de signes révélant l’approche du jour dernier, qu’ils soient mineurs ou majeurs. Déjà, beaucoup de signes mineurs ont fait leur apparition, et les signes majeurs suivront sans le moindre doute, comme notre prophète Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) nous en a informé…

Conclusion

En conclusion, nous conseillons toute personne de rechercher la vérité et ceci même si quelques personnes s’efforcent de la dissimuler. Nous sommes convaincus qu’une recherche dénuée de toute passion et de fanatisme religieux se conclura par la prononciation de l’attestation de foi :

« La ilâha illa-llâh, muhammadoun rassoûlou-llâh »

« Nulle divinité digne d’être adorée si ce n'est Dieu et Muhammad est le messager de Dieu… »

Écrit par
Khâlid Abou Sâlih
Traduction et adaptation
Abu Hamza Al-Germâny
Éditions
Madar Al-Watan
Publié par
Le bureau de prêche de Rabwah (Riyad)